Dans le sud de la France, sur un coteau au-dessus du centre ville de Millau dans un secteur de maisons individuelles voisin d’un lotissement construit il y a une vingtaine d’années, une parcelle enclavée d’un peu plus de 2000m² sur un terrain très pentu aplani en partie haute et planté par la génération précédente bénéficie à cet endroit d’une vue sur le paysage environnant, le Causse du Larzac et la confluence des vallées de la Dourbie et du Tarn.

La maison s’implante sur la partie supérieure en terrasse pour bénéficier de la vue dégagée, contre le talus à degrés en pierres sèches qui la protège du vent. C’est un bâtiment en longueur, parallèle à la pente naturelle, qui s’ouvre de plain pied sur le jardin et préserve la végétation existante. Les pièces principales sont traversantes, donnant d’un côté sur une terrasse abritée entre la maison et les rochers —le clapas— de l’autre sur une pelouse en promontoire sur la combe.

La construction régulière est couverte d’un toit à deux pentes symétriques avec un faîtage orienté approximativement Nord-Sud. Dans sa partie Nord, la construction chevauche le muret de soutènement existant et présente deux niveaux superposés en tirant bénéfice du décalage d’altimétrie du terrain naturel. Le niveau bas constitue le garage. Au-dessus, la seconde chambre est précédée d’un salon de musique avec bibliothèque-bureau qui surplombe légèrement l’espace commun. Ce décalage de plancher apparaît à l’extérieur par une surélévation du toit. L’ensemble est couvert de deux voûtes construites avec les mêmes blocs de maçonnerie épaisse que les murs, formant une construction massive et unitaire en briques type Monomur avec isolation renforcée.